Bonjour à tous,
Voici le premier post sur le diabète. Je vous propose de découvrir un régime adapté aux diabétiques.

Bien à vous,
Farah
Al Manar Conseils


Voici un exemple d’aliments à consommer lorsque l’on est diabétique : 

Matin
- Café, thé ou tisane sans sucre (édulcorant)
+ 60 grammes de pain (complet) ou 2 biscottes
+ 10gr de beurre ou fromage blanc allégé

10 heures ou au goûter : 
+ 1 boisson non sucrée (sauf éculcorant)
+ yaourt
ou fromage blanc

MIDI ET SOIR :
+ Crudités ou potage (sans féculents)

+ 150 gr de viande
ou 150 g de poisson
ou 150 g de volaille
ou 2 oeufs

+ Légumes à volonté (cuit à la vapeur ou grillés)

+ Féculents 100gr environ = 3 c à soupe de pâtes
ou 3 c à s de riz
ou 3 c à s de semoule
ou 3 c à s de légumes secs (lentilles, pois cassés, etc.)
ou 100 g de pommes de terre

+ 1 laitage 0%

+ 1 fruit


Une semaine type :

Lundi :
Petit-déjeuner : Café, thé ou tisane sans sucre (édulcorant), 2 tartines pain complet ; avec du beurre ou fromage blanc allégé.
Dix-heures : un yaourt
Midi : -     poisson
-   lentilles
-   légumes à volonté (cuit à la vapeur ou grillé)

Goûter : un fruit (pomme, orange, banane, prunes) et un yaourt (ou fromage blanc allégé)
Soir : soupe – pâtes (cuite al dente) et des légumes grillés, poulet

Mardi :
Petit-déjeuner : Café, thé ou tisane sans sucre (édulcorant), 2 tartines pain complet ; avec du beurre ou fromage blanc allégé.
Dix-heures : un yaourt
Midi : -     viande grillé
-   légumes à volonté (cuit à la vapeur ou grillé) (de préférence vert)
-   pommes de terre

Goûter : un fruit (pomme, orange, banane, prunes) et un yaourt (ou fromage blanc allégé)
Soir : soupe – pâtes (cuite al dente) et des légumes grillés, poulet

Mercredi :
Petit-déjeuner : Café, thé ou tisane sans sucre (édulcorant), 2 tartines pain complet ; avec du beurre ou fromage blanc allégé.
Dix-heures : un fruit
Midi : -     poulet grillé
-   légumes à volonté (cuit à la vapeur ou grillé) (de préférence vert)
-   riz basmati

Goûter : un yaourt
Soir : soupe – omelette

Jeudi :
Petit-déjeuner : Café, thé ou tisane sans sucre (édulcorant), 2 tartines pain complet ; avec du beurre ou fromage blanc allégé.
Dix-heures : un yaourt nature ou sucré avec l’aspartam
Midi : -     poisson
-   légumes à volonté (cuit à la vapeur ou grillé) (de préférence vert)
-   légumes secs (lentilles, pois cassé)

Goûter : un fruit (pomme, orange, banane, prunes) et un yaourt (ou fromage blanc allégé)
Soir : soupe – pâtes (cuite al dente) et des légumes grillés, blanc de poulet

Vendredi
Petit-déjeuner : Café, thé ou tisane sans sucre (édulcorant), 2 tartines pain complet ; avec du beurre ou fromage blanc allégé.
Dix-heures : un yaourt
Midi : -     viande grillé
-   légumes à volonté (cuit à la vapeur ou grillé) (de préférence vert)
-   pommes de terre

Goûter : un fruit (pomme, orange, banane, prunes) et un yaourt (ou fromage blanc allégé)
Soir : soupe – salade froide (carotte, radis, salade verte…) – pain
Voilà en gros le régime idéal pour un diabétique.
Les aliments à privilégier :
Les féculents : pain, biscottes, riz basmati, semoule, pommes de terre, farine, légumes secs, les légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches, pois cassés, lentilles)
Les légumes verts
Les fruits : un par jour
Le poisson : trois fois par semaine
Les volailles
Boissons : Café thé, infusions peuvent être consommés mais sans sucre ou avec édulcorant. N’oublier pas de boire minimum 1,5 litre d’eau par jour. Jus de légumes mais éviter ceux contenant la betterave.
Les laitages (yaourt nature, fromage blanc allégé)

Les aliments à éviter
Le beurre, la crème fraîche épaisse,  (cuire plutôt avec des huiles comme olive, noix, colza) , la charcuterie, saindoux, les fritures, les sauces.
Les pâtisseries, les bonbons, confiture, fruit confit, crème glacée,

N'hésitez pas à consommer du son d'avoine, c'est excellent lorsque l'on souffre du diabète.

Jugez pa vous-même, voici ses bienfaits: il a un effet favorable sur le cœur et il fait baisser le cholestérol. Avec les flocons cela ne fonctionne pas, il faut le son d'avoine entier. Il lutte contre le diabète également, réduisant la vitesse de passage de l'ensemble du bol. En bref, il transforme le sucre rapide en sucre lent. Il a des effets sur le transit intestinal : il le modère gentiment, comme toutes les fibres, à la différence qu'il est gorgé d'eau donc humidifie les selles. Enfin, il prévient le cancer du côlon, s'interposant entre ce qu'il y a de cancérigène et la paroi du côlon.

Comment le consommer? C'est très  simple : prendre une cuillère de son et boire beaucoup d'eau tout au long de la journée. idée de consommation: saupoudrer votre salade ou glisser  une cuillère à soupe dans votre yaourt. Les plus inventives le cuisineront. Pour ne citer que quelques recettes, il est tout à fait envisageable d'en faire la base de vos crêpes et galettes, les blinis, le pain, la pâte à pizza… 

Existe-t-il des contre-indications ? Non, à part qu'il ne faut pas en abuser, pour la simple raison qu'au même titre qu'il absorbe les graisses, il freine le passage des nutriments et des vitamines, des médicaments aussi. Les personnes sous traitement peuvent en consommer mais en-dehors des prises. Quoi qu'il en soit, je conseille de ne pas dépasser les trois cuillères à soupe par jour. Commencer les 2 première semaines en mangeant une cuillère à soupe par jour. Ensuite, doubler la dose, pour un maximum de 3 cuillères soupe par jour.

On le trouve pour le prix d'un 1,50 euros dans les supermarchés et les magasins bio

Farah
Al Manar Conseils


 

L'ail est indiqué pour les personnes souffrant de diabète à cause de ses propriétés hypoglycémiques: il réduit le taux de sucre dans le sang lorsqu'il est consommé de façon régulière.
Attention: en contrepartie, ceux qui souffrent d'un faible de taux de sucre dans le sang doivent s'abstenir de consommer l'ail de façon régulière.

Farah
Al Manar Conseils

L'intérêt des faux-sucres chez le diabétique
Les édulcorants ou faux sucres sont des molécules de synthèse c'est-à-dire non naturelles. Mélangés à des aliments, ils donnent un goût sucré mais sans faire augmenter le taux de glycémie après leur ingestion. Leur index glycémique est ainsi égal à zéro. Les personnes diabétiques peuvent donc les utiliser sans risquer de faire une hyperglycémie c'est-à-dire une « overdose de sucre » dans le sang.
Ces molécules miment l'effet du sucre et vont même au-delà. En effet, la majorité des édulcorants ont un pouvoir sucrant bien supérieur aux sucres naturels. Il faut en moyenne quatre fois moins de faux sucres pour avoir un goût équivalent à du sucre normal. Leur seul défaut gustatif est que certains peuvent apporter un goût amer s'ils sont présents en trop grande quantité dans les préparations culinaires.
Les faux sucres permettent ainsi aux personnes souffrant de diabète de ne pas être privées d'un goût sucré et de pouvoir conserver un goût "alimentaire" normale.
Ils existent de nombreuses appellations différentes dans nos supermarchés pour les produits en théorie sans sucre : aliments lights, allégées, sans sucre ajouté... Que doit-on faire pour trouver un aliment vraiment sans sucre ? la seule solution : "lire les étiquettes ! Un vrai produit sans sucre contient 0 % de sucre mais aussi 0 % de glucides. Cela peut paraître simple mais ce n'est pas si facile à trouver.
Ainsi, une confiture ou un chocolat,  "sans sucre" peut tout à fait contenir, en remplacement du sucre, une association d'édulcorants intenses, de polyols, et de fructose, un glucide dont il faut tenir compte. Tous les aliments allégés en sucre ne comportent pas forcément des édulcorants intenses. Par exemple, une compote ou un dessert lacté allégé peuvent simplement être un peu moins sucrés (moins 25%) qu'un produit traditionnel. Le mieux est de comparer les valeurs nutritionnelles mentionnées sur les emballages, et en cas de doute, de demander conseil à son diabétologue ou son diététicien.

Les édulcorants intenses : aspartame, acésulfame K, sucralose, saccharine, cyclamate de sodium, thaumatine, n'ont aucun impact sur la glycémie.

Vous êtes diabétiques: vos pieds exigent des soins particuliers
Une simple plaie aux pieds mal guérit peut entraîner de graves complications pour les personnes diabétiques. Avec comme conséquences l'amputation voire la mort.
Vous aurez donc compris l’importance pour les diabétiques de bien soigner leurs pieds.  Le diabète, souvent banalisé, est une maladie grave. Il a des effets, et des complications, sur deux systèmes en particulier :
•   Système artériel : le diabète diminue l’irrigation de sang aux tissus, principalement aux extrémités
•   Système nerveux : le diabète altère les terminaisons nerveuses. Ainsi, le diabétique perçoit moins bien la douleur et la température.
Voyons les soins a apporté des pieds:
•   On les lave tous les jours à l’eau tiède avec un savon doux. On les rince et on les assèche bien, particulièrement entre les orteils pour éviter les infections à champignons
•   On coupe les ongles tout droit, afin d’éviter d’entraîner des ongles incarnés. On peut même utiliser la lime plutôt que le ciseau.
•   On change de bas tous les jours. On les choisit de fibres naturelles, tels le coton et la laine, parce que ceux-ci créent moins de transpiration. Les bas doivent être bien ajustés et ne pas blesser.
•   De même, on choisit des souliers bien ajustés et coussinés.
•   On ne circule jamais pieds nus, ni à l’intérieur ni à l’extérieur (à la plage, par exemple). Dans les bains publics, on porte des sandales pour éviter, entre autres, d’engendrer des verrues plantaires.
•   On doit vérifier la température de l’eau avant de mettre son pied dans la baignoire.
Quand consulter? Si la personne diabétique souffre de durillons, c’est-à-dire de petits cors, elle doit consulter un podologue  spécialisée dans le soin des pieds.Tout diabétique qui a une irritation, une douleur ou une blessure au pied doit absolument consulter son médecin

Diabète : attention aux complications

Les complications du diabète sont souvent méconnues. Pourtant, elles peuvent être graves : amputations, cécité, ou problèmes cardio-vasculaires.

1.   Diabète : attention au coeur

Les études démontrent que les conséquences du diabète sont trop méconnues. Pourtant, d’après l’Association française des diabétiques, on compte parmi les diabétiques plus de 30 000 amputés, 35 000 aveugles et 300 000 victimes d'infarctus. En effet, le diabète de type 2 est considéré comme une maladie silencieuse. Plus de dix ans peuvent s’écouler sans que le diabétique qui s’ignore ne constate une élévation affolante de sa glycémie. Ce n’est que trop tard qu’il déplorera de graves complications aux yeux, aux nerfs, au cœur ou aux artères : quand il découvre sa maladie.
L’atteinte des artères du cœur, du cerveau ou des jambes
Le diabète altère les gros vaisseaux qui irriguent le cœur, le cou ou les jambes. Ces atteintes se nomment macroangiopathie. Par quel mécanisme ? Des dépôts de graisse s’accumulent sur les parois des artères, le phénomène étant même accentué par l’hypertension, le tabagisme ou une alimentation trop riche en graisse. Avec le temps, ces dépôts se durcissent, jusqu’à casser ou former des caillots (thrombose).
En obstruant les artères, elles peuvent provoquer des infractus (infarctus du myocarde si c’est l’artère irrigant le cœur). Autre conséquence : l’accident vasculaire cérébral en cas d’hypertension artérielle. Les diabétiques sont 2 à 3 fois plus exposées à ces atteintes vasculaires ou cérébrales.

2.   Diabète : attention les yeux !

En outre, le diabètique peut souffrir également d’une altération des petits vaisseaux sanguins à l’extrémité des artères, les capillaires.
Trois organes sont particulièrement vulnérables : les yeux, les pieds et les reins. L’altération des capillaires de la rétine (rétinopathie) est très courante puisque 50 % des diabétiques de type 2 en sont touchés. C’est la première cause de cécité avant 65 ans en France. Le paradoxe est qu’il est possible d’avoir une bonne vue et d’être atteint de rétinopathie. Il existe toutefois des signes d’alerte comme la déformation des images ou des lettres à la lecture ou la sensation de voile. Un examen annuel ophtalmologique est donc vital pour pouvoir détecter cette altération avant qu’elle n’atteigne le centre de l’œil et la rétine avec des dommages irrémédiables.
3.   Diabète : des nerfs fragiles

L’atteinte des nerfs ou neuropathie, est très fréquente, et l’est encore davantage quand le diabétique avance en âge. Les répercussions dépendent du type de nerfs touchés.
- Dans le cas de nerfs moteurs, c’est la force musculaire qui sera atteinte.
- Dans celui des nerfs sensitifs, le malade souffrira de douleurs et des troubles (crampes, mauvaise perception dans la position des jambes).
- Dans le cas d’une atteinte du système nerveux végétatif, des troubles du système digestif sont remarqués (diarrhée, constipation) ainsi que de l’appareil cardio-vasculaire (sensation de vertige lors d’un passage à la position debout) ou de l’appareil génital et urinaire (trouble de l’érection, impuissance, incontinence ou rétention urinaire).
Lorsque la neuropathie diminue la sensibilité à la douleur, elle retarde d’autant la détection de la pathologie, en rendant indolore une blessure au pied par exemple.
4.   Diabétiques aux pieds d'argile

Les complications des pieds sont une conséquence directe de la détérioration des nerfs et des artères. Elles ne sont pas à négliger car une simple blessure au départ anodine va s’amplifier, s’infecter. Prise en charge trop tardivement, l’amputation sera alors l’ultime recours. La dernière étude (datée de 2007) a recensé 8 000 amputations par an, d’orteils ou de pieds. Il est donc important de porter une attention régulière à ses pieds et de savoir repérer rapidement ongles incarnées, mycoses (infections dues à des champignons), plaies légères, corne provoquant fissures et crevasses… Les chaussures devront aussi être scrupuleusement choisies pour leur confort et soigneusement inspectées afin d’y déloger tout corps étranger.
... Et n'oubliez pas les reins
Là encore, l’évolution de la complication au niveau du rein est diffuse : elle se fait sans que le malade diabétique en ait conscience. Si la détection intervient trop tard, il y a risque d’en arriver au stade ultime, c’est-à-dire l'obligation de suppléer artificiellement la fonction rénale défaillante.

Le pied diabétique

Le pied diabétique est l’une des complications les plus impressionnantes de la maladie. Pourtant, un diabète bien équilibré et une hygiène des pieds irréprochable permettent d’éviter de tels maux. Tous les diabétiques de type 2 n’ont pas les pieds à risque !

Quand il y a trop de sucre dans le sang, les nerfs des membres inférieurs peuvent être altérés (on appelle ce phénomène les neuropathies). Après une dizaine d’années de glycémie trop élevée, la neuropathie a de grandes chances d’arriver. Résultat : le malade n’a plus de sensibilité au niveau du pied. Blessure, brûlure, ampoule, cor… ne font plus du tout mal. Le danger chez les diabétiques, c’est de continuer à marcher sur une blessure, qu’elle empire, et qu’on ne s’en rende pas compte. 90 % des consultations pour pieds diabétiques sont des patients atteints de neuropathie.
 
Ensuite, la cicatrisation. La glycémie élevée attaque aussi les vaisseaux sanguins, il se peut que les artères des jambes n’irriguent plus correctement les pieds (artérite), et la cicatrisation est d’autant plus difficile. Par conséquent, les blessures mettront plus de temps à guérir, et seront plus sujettes à s’infecter.
Ce n’est pas le diabète qui fait s’infecter les blessures, mais l’insensibilité et la mauvaise circulation. Le danger c’est qu’une coupure, un cor, une blessure infectée s’étende, et altère définitivement une partie du pied : c’est le mal perforant. Une hyperkératose peut alors se former autour de la plaie. Il s’agit d’une sorte de couche de peau très dure et blanche, qui cache bien souvent une détérioration bien plus importante.
 
La meilleure solution pour éviter ces complications : c’est d’équilibrer son diabète.
Au début de la maladie, les pieds ne sont pas à risque, car les artères ne sont pas bouchées, et la sensibilité n’est pas touchée.
Veillez à soigner tout petit « bobo » aux pieds, en particulier les mycoses entre les orteils.
Vous avez des pieds à risque, quand votre diabète a diminué la sensibilité de vos pieds et, peut-être, bouché en partie vos artères (impression de marcher dans du coton, de ne pas sentir le sol sous vos chaussures…). Prenez vos précautions, évitez toute lésion, même minime. Ce sont les points de pression pendant la marche qui sont le plus souvent touchés : talons, gros et petits orteils, ongles …
En cas de blessure sur un pied à risque, il faut surtout empêcher la plaie de s’étendre. La soigner avec un désinfectant local. Pour ne pas appuyer dessus, utilisez des chaussures de décharge. Certes peu esthétiques, elles permettent une guérison plus rapide. S’il n’y a pas d’amélioration et s’il apparaît une rougeur autour de la plaie, voyez d’urgence votre médecin.

Règles à suivre pour des pieds en sécurité

• vérifier une fois par jour que vos pieds ne présente pas une petite blessure que vous n’auriez pas ressentie.
• éviter tout objet métallique coupant : ciseaux à bouts pointus, râpes métalliques, rasoirs…
• ne pas supprimer les cors ou durillons avec des crèmes acides
• avoir recours à des soins de pédicure trois fois par an.
• vérifier ses chaussures. Les diabétiques doivent porter des chaussures à semelle très rigide et dessus souple.
• se laver les pieds tous les jours, bien les sécher surtout entre les orteils, et les hydrater.

Nutradia : 715, chaussée de Waterloo, à 1180 Bruxelles. Call-center : 0800 50456.