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Auteur Fil de discussion: Cancer  (Lu 111 fois)

Hors lignefarah

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Cancer
« le: 30 mars 2009 à 12:48:29 »
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Conseils pour éviter le cancer

1.   Limiter la viande rouge
Une consommation importante de viandes rouges augmente les risques de tumeur. Selon les études, la probabilité de cancer du côlon s’accroît de 35 % chez les gros mangeurs de viandes rouges et charcuteries. Les graisses animales favorisent la production de certains acides biliaires cancérigènes par le foie. A l’inverse, les gros mangeurs de poissons ont 30% de risques en moins. En pratique: ne pas dépasser 300 à 500g de viande rouge (bœuf, agneau) par semaine. Il faut privilégier au maximum le poisson. La volaille a, elle, un effet neutre sur le risque. Attention aux cuissons à très haute température, comme les barbecues et fritures. Elles formeraient sur les aliments certains composés cancérigènes

2.   Attention aux graisses trans
L’excès de graisse appelées "graisses trans", est en cause dans les cancers du poumon, du côlon, du rectum, du sein et de la prostate. Selon les résultats de l’étude, le risque de cancer du sein est multiplié par deux chez les femmes ayant un taux sanguin de graisses "trans" élevé. Eviter au maximum les graisses "trans". On les retrouve dans les pâtisseries industrielles de type brioches, biscuits, pâtes à tartes, ainsi que les margarines. Elles se repèrent facilement dans la composition des aliments, sous les noms de "graisses hydrogénées", "graisses végétales partiellement hydrogénées", voire "graisses transhydrogénées".
Surveillez votre poids
Les personnes en surpoids constituent une population à haut risque. L’excès de poids est impliqué dans de nombreux cancers: sein, endomètre (utérus), rein, vessie, côlon, rectum ou œsophage.
Manger des fruits, légumes et céréales
L’alimentation joue un rôle prépondérant dans la prévention du cancer. Des centaines d’études témoignent ainsi de l’effet protecteur des fruits et légumes. Ils aident à contrôler le poids, un des facteurs de risque. Ils stimulent aussi les protections de l’organisme et neutraliseraient certains éléments cancérigènes. Les fibres, contenues dans les fruits, légumes et céréales complètes, accélèrent le transit. Cette action diminuerait le temps de contact entre les principes cancérigènes et le tube digestif. Les fruits et légumes agissent en priorité sur les cancers du système digestif : bouche, œsophage, estomac ou côlon.
En pratique: Il faut consommer au moins cinq portions de fruits et légumes par jour, soit 400 g environ. Les apports en fibres recommandés s’élèvent à 20 g minimum

Attention aux traitements hormonaux
Selon plusieurs études, les traitements hormonaux de la ménopause  (THM/THS) à base d’estrogènes et progestatifs augmentent le risque de cancer du sein. Le risque "est formellement démontré pour une durée d’utilisation supérieure à 5 ans. Il n’existe aucune certitude concernant les estrogènes seuls mais la prudence reste de mise. Les médecins ne recommandent le THM que lorsque les troubles de la ménopause perturbent vraiment le quotidien. La prescription doit alors se faire à la dose minimale. Le rapport bénéfice-risque doit être réévalué chaque année.

L’activité physique diminue les risques dans des proportions importantes. Elle réduit l’obésité, cause importante de cancer. L’activité physique agit directement sur le cancer du côlon. Elle accélère le transit et raccourcit la présence d’éléments potentiellement cancérigènes dans le système digestif. Elle diminue aussi le risque de cancer du sein, de l’utérus et de la prostate par son influence sur le métabolisme et les hormones.
En pratique : Un niveau très léger d’activité physique a déjà un effet très notable sur le risque de cancer. Une heure de marche par semaine diminue le risque de décès par cancer du sein de 20 % chez les femmes qui ont déjà une tumeur. Plus l’exercice est régulier, intense et prolongé, plus le bénéfice est important.
Limiter la consommation de sel
Charcuteries, plats préparés, fromages : les aliments très salés favoriseraient certains cancers. Si les mécanismes exacts restent incertains, le sel abîme la muqueuse présente dans l’estomac. Résultat : il augmenterait les risques de cancer de l’estomac. Les aliments conservés par salaison favoriseraient également les cancers du nasopharynx, la partie du pharynx située derrière les fosses nasales.
En pratique : Il faut éviter de dépasser 6 g d’apports en sel par jour. Parmi les aliments à surveiller : les viandes et poissons fumés ou conservés par salage, les gâteaux apéritifs, les quiches et soupes du commerce. Certaines eaux contiennent également beaucoup de sodium. Pour rehausser le goût des plats, les herbes aromatiques sont une meilleure alternative.

Se faire dépister reste le meilleur moyen de détecter un cancer le plus tôt possible et d’augmenter les chances de guérison. La médecine peut dépister la plupart des cancers les plus fréquents.




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Cancer de la prostate
« #1 le: 30 mars 2009 à 13:16:26 »
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Découvrez les aliments protecteurs de votre prostate:

Au-delà du dépistage, un certain nombre de règles d’hygiène alimentaire permettent d’agir favorablement sur le plan de sa santé. Faisons le point sur les aliments intéressants en la matière.

Boostez vos apports en sélénium et en vitamine E
Le sélénium et la vitamine E sont deux puissants antioxydants. Des études montrent que ces nutriments pourraient avoir un effet protecteur dans la prévention du risque de cancer de la prostate. Une première étude effectuée en 1996, confirmée depuis par d’autres résultats, montrait déjà que le sélénium réduirait de 63 % ce risque. Selon une autre étude finlandaise de 1998 sur les suppléments de vitamine E et de bêtacarotène, la vitamine E a été associée à une réduction de 32 % de l'incidence du cancer de la prostate.  Pour confirmer clairement cette corrélation, un essai, qui porte le nom d’étude Select (Selenium and Vitamin E Cancer Prevention Trial), est actuellement en cours aux Etats-Unis. Les résultats devraient être publiés vers 2012.
Dans la pratique, que faut-il retenir ? Pour renforcer vos réserves en sélénium, privilégiez les noix, la levure de bière, les poissons et les fruits de mer (huîtres, thon, hareng, crevettes…) et le foie de poulet. Quand à la vitamine E, on la retrouve dans les noix, noisettes, amandes, les légumes (asperges, épinards, maïs, carottes…), les huiles végétales (de tournesol, d’olive…) et le jaune d’œuf. Une supplémentation peut être nécessaire chez certains hommes. Demandez à votre médecin.

Optez pour le soja
Les Asiatiques souffrent beaucoup moins de cancers de la prostate que les Européens et les Américains. Or, quand les premiers émigrent, leur taux de cancer rejoint celui des populations locales. D’où l’idée qu’une alimentation riche en phyto-œstrogènes, particulièrement en isoflavones, peut réduire les risques de survenue d’un cancer. La meilleure façon de consommer des isoflavones est le soja. Cependant, pour obtenir un réel effet, il faut en consommer de manière très régulière et en quantité suffisante, sous forme par exemple de farine de soja, de lait de soja, de tofu ou de tempeh.

Ne négligez pas les fruits et légumes
On le sait aujourd’hui, et plusieurs études épidémiologiques le confirment, la consommation d’au moins cinq fruits et légumes par jour permet de prévenir les cancers. L’étude Suvimax (Supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants), menée en France pendant huit ans, a révélé en 2003 qu'un apport d’antioxydants, sous forme de vitamines (A, C, E…) et de minéraux (zinc, sélénium…) diminue de 31 % le risque de cancer et de mortalité chez l’homme. Pourtant, près de 30 % des hommes manquent de vitamine C, un déficit dû à leur faible consommation de fruits et légumes. Et à peine 10 % d’entre eux atteignent les cinq fruits et légumes préconisés. Alors, n’hésitez plus et donnez de la couleur à votre assiette…


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Re : Cancer
« #2 le: 15 septembre 2009 à 12:16:34 »
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Cancer du côlon : cinq conseils de prévention

Peu de viande rouge
Plusieurs études ont montré qu’une consommation excessive de viande rouge est susceptible d’augmenter le risque de cancer de l’intestin. Sont concernées la viande de porc, de bœuf, de veau ou d’agneau ainsi que les charcuteries. Limitez donc la consommation de viande rouge en n’en mangeant pas du tout au moins deux jours par semaine. Une fois par semaine, préparez de la viande blanche à la place de la viande rouge, limitez la consommation de charcuterie et mangez plus de poissons.

Une activité régulière
Bon pour prévenir le diabète, pour le moral et pour se maintenir en forme, l’activité physique régulière réduit aussi le risque de cancer du côlon. Il faut faire au moins une demi-heure d’exercice par jour sous la forme d’une marche rapide, de vélo, de natation ou de gymnastique. Les travaux de jardinage et les randonnées à pied sont bénéfiques aussi pour la santé. Donc allez travailler à pied ou en vélo, montez les escaliers et laissez, quand c’est possible, votre voiture au garage.

Une limitation de surpoids
Source de nombreux maux, le surpoids augmente également le risque de cancer du côlon. Aussi est-il utile dans un premier temps de stabiliser ce surpoids, puis de le réduire de façon progressive par des changements dans les habitudes alimentaires et dans l’activité physique quotidienne. Mieux vaut éviter les régimes éclairs qui font plus de mal que de bien pour la santé en général et privilégier une perte de poids lente et constante, quitte à se faire aider par les conseils d’un nutritionniste.


Plus de fruits et de légumes
Les fruits et les légumes qui apportent en abondance sels minéraux et vitamines, sont également riches pour la plupart en fibres alimentaires. Ils stimulent le transit intestinal et contiennent pour certains d’entre eux des antioxydants qui préviennent le vieillissement et réduisent le risque de cancer. Commencez donc la journée avec un fruit frais ou un verre de jus de fruits, accompagnez chacun des repas d’une bonne portion de légumes et de salade, servez à l’apéritif des bâtonnets de légumes crus ou offrez un verre de jus de légumes ou un cocktail de fruits.

Un dépistage après 50 ans
Un test de dépistage du cancer du côlon, l’Hémoccult, a fait la preuve de son efficacité à partir de 50 ans, âge à partir duquel ce cancer devient plus fréquent. Ce test consiste à repérer dans les selles la présence de sang qui peut témoigner, entre autres, d’un polype ou d’un cancer du colon. Il doit être réalisé tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Ce dépistage permet de réduire la mortalité par cancer du colon de 33 % chez ceux qui ont bénéficié de ce dépistage. Si vous remarquez du sang dans vos selles, il faut consulter un médecin.





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