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Auteur Fil de discussion: nez, gorge, oreilles, yeux...  (Lu 187 fois)

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nez, gorge, oreilles, yeux...
« le: 23 avril 2009 à 09:48:45 »
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Que faire si on a une accumulation de cerumen dans l'oreille?

 L'accumulation de cérumen dans l'oreille externe est un signe que l'organisme protège le canal auditif contre l'invasion de parasites comme les insectes, les infections ou les poussières. Une accumulation de cérumen dans l'oreille interne peut aussi vouloir dire autre chose. Bien souvent, c'est vous-même qui avez enfoncé le cérumen protecteur dans le creux de votre oreille en vous servant d'un Coton-Tige ou d'un bouchon d'oreilles. Le cérumen, s'accumule jusqu'à ce que l'oreille se bouche à proximité du tympan. Plus vous attendez avant de régler le problème, plus le céru¬men s'épaissit et durcit. Comment saurez-vous si vous avez une accumulation de cérumen dans l'oreille interne? C'est lorsque vous ressentirez des déman¬geaisons, de la sécheresse, une douleur légère ou une perte de l'ouïe.  L'accumulation de cérumen peut aussi être le résultat d'une mal¬formation du canal auditif à la naissance, cas dans lequel le canal est légèrement incliné, rendant ainsi l'évacuation du cérumen difficile.

Soulagement des symptômes
Afin d'éviter l'accumulation de cérumen, il s'agit d'apprendre à bien nettoyer vos oreilles. Essayez ces techniques:
Ne mettez rien dans vos oreilles. Plutôt que de boucher votre canal auditif en utilisant des Coton-Tiges, essayez la méthode suivante: enroulez un tissu fin autour de votre doigt et nettoyez entièrement et seulement votre oreille externe. Le cérumen se détache bien une fois qu'il a traversé le canal auditif et qu'il se trouve à proximité du tissu en question. Il faut éviter de pénétrer l'oreille en profondeur. Si vous utilisez un gant de toilette, assurez-vous qu'il n'est ni trop mouillé ni trop savonneux, car l'eau et le savon dans l'oreille interne pourraient provoquer une irritation, voire un mal d'oreilles.
Utilisez la chaleur d'une bouillotte. Placée au bon endroit sur l'oreille, la chaleur peut contribuer à dégager l'accumulation de céru¬men. Remplissez la bouillotte d'eau chaude, puis posez votre tête dessus en plaçant l'oreille affectée contre la bouillotte chaude. En un rien de temps, la cire commence à fondre, ce qui permet de la déloger plus facilement.
Vous pouvez aussi vous procurez-vous un dissolvant ou des gouttes auriculaires à base de peroxyde d'urée, ingrédient actif qui permet de dissoudre l'accumulation de cérumen. Certains de ces produits sont accompagnés d'une seringue ou d'une pompe qui facilite le dépôt des gouttes dans l'oreille. Suivez attentivement les directives. Si l'utilisation de l'un de ces produits ne vous procure pas de bons résultats, consultez votre médecin. Lequel utilisera d'autres techniques très efficaces.




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Re : nez, gorge, oreilles, yeux...
« #1 le: 28 avril 2009 à 18:07:16 »
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Attention au glaucome, à dépister dès 40 ans

Le glaucome, qui survient dès 40 ans, est une maladie fréquente de la rétine liée à une hypertension de l’œil. Un dépistage précoce permet heureusement de le traiter à temps

On estime à plus de 65.000 le nombre de Belges atteints d'un glaucome sans le savoir. Sans dépistage, la maladie risque de s'installer silencieusement jusqu'au jour où elle provoque des lésions irréversibles avec atteinte de la vision. A partir d'un certain âge, tous les Belges doivent faire contrôler leur pression intraoculaire afin de dépister à temps le glaucome.

Pourquoi ? Parce que c’est une pathologie indolore qui n’occasionne pas de troubles visuels au départ. Que la tension intra-oculaire soit liée à une évacuation insuffisante de l’humeur aqueuse circulant à l’avant du cristallin, ou qu’elle soit due à l’hypersécrétion de cette même matière, à ses débuts, la maladie n’induit jamais de symptôme et reste longtemps "silencieuse". Lorsque les premiers signes se manifestent, que le champ visuel rétrécit… il est souvent trop tard.  
80 % des glaucomes sont facilement contrôlés grâce aux traitements locaux à base de collyres. Les conséquences peuvent pourtant être dramatiques lorsqu’ils ne sont pas traités à temps. Le risque principal est l’altération des cellules de la rétine, au fond de l’œil, et du nerf optique. On a alors l’impression de voir à travers le canon d’un fusil, toute la partie périphérique du champ visuel cessant d’être perceptible. Si cette hypertension de l’œil n’est pas soignée en amont, l’atteinte du champ périphérique devient définitive et conduit à la cécité.

Le dépistage du glaucome repose sur un contrôle régulier de la vision à partir de 45 ans ou 40 ans en cas d'antécédent familial. Seul l'ophtalmologue peut réaliser ce type de dépistage, préciser le type de glaucome et le traitement.

Le suivi du glaucome doit être régulier. Après la première visite, un contrôle chez un spécialiste s’impose tous les deux ans. Le traitement prescrit doit être impérativement suivi à heure fixe, même en l’absence de douleur. Attention : il faut éviter le tabac, qui aggrave le risque d’évolution vers la cécité, et lire attentivement les notices de tous les médicaments avant de les prendre (certains sont contre-indiqués en cas de glaucome). Enfin, en cas de troubles avérés, il est indispensable de se renseigner auprès de son médecin sur les risques éventuellement encourus au volant.

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Re : nez, gorge, oreilles, yeux...
« #2 le: 05 mai 2009 à 12:23:00 »
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Comment arrêter les saignements de nez?

On souffre des saignements de nez en s’infligeant un traumatisme au nez. Certaines maladies comme l’hypertension artérielle ou la prise de médicaments anticoagulants peuvent le provoquer, auquel cas il faut consulter un médecin. Certaines personnes auront aussi des saignements de nez récurrents, sans cause apparente. On croit que les vaisseaux situés à l’intérieur du nez de ces personnes sont particulièrement fragiles.
On se rend compte qu’on saigne du nez, bien sûr, parce que le sang coule, goutte à goutte ou en filet. Parfois on avale le sang, particulièrement les enfants qui peuvent en avaler une bonne quantité, ce qui peut provoquer un vomissement.
La personne qui saigne du nez doit se pincer le nez et pencher la tête vers l’avant pour ne pas avaler de sang.

Que faire pour arrêter les saignements de nez? On s’assoit, on prend du repos, on ne frotte pas le nez, on ne se mouche pas. On pince pour un minimum de 15 minutes. Si on a de la glace, on peut l’appliquer à la base du nez. Si on a un décongestionnant nasal à la maison on peut l’utiliser : il a un effet vasoconstricteur, ce qui peut être efficace pour arrêter le saignement.
Si le saignement se répète, on peut pincer pour un 15 minutes supplémentaire. Pour prévenir les rechutes, on lubrifie les narines avec un lubrifiant nasal, ou de la vaseline.


Quand consulter?
Évidemment, il y a des saignements de nez pour lesquels il faut consulter. Si le saignement est abondant; s’il dure plus de trente minutes; si vous saignez du nez souvent, par exemple plus de 3 fois en 48 heures; si le saignement provient de la partie postérieure de votre nez – vous allez vous en apercevoir parce que, malgré la compression, le sang va couler dans votre gorge; ce sont de bonnes raisons de consulter. Il se peut que vous ayez besoin d’une cautérisation ou d’un pansement compressif.
Évidemment, dès qu’il y a des symptômes d’ordre général : de la pâleur, des palpitations ou de la faiblesse, on consulte.



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Re : nez, gorge, oreilles, yeux...
« #3 le: 13 juillet 2009 à 20:28:22 »
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Bien traiter un bleu

Un bleu, c’est la conséquence d’un traumatisme. Les vaisseaux situés sous la peau (voire au niveau des muscles si le choc est violent) sont endommagés et saignent. L’hémoglobine passe par différentes couleurs (rouge, bleu, jaune) qui donnent ces teintes variées à notre peau.
On peut avoir des bleus n’importe où, mais les paupières, où les vaisseaux sont fins, sont très sensibles. Si le coup est violent dans une zone musculaire, la poche de sang peut devenir solide (se calcifier) et former une boule. De même quand le choc survient sur certains os situés en surface, comme le tibia.

A quoi c'est dû ?
La liste des causes de survenue d'hématome est très longue. Certaines situations facilitent les hématomes. En cas de fragilité vasculaire constitutionnelle ou acquise, on se fait plus facilement des bleus En dehors des chutes et des coups reçus par inadvertance il faut également penser à la maltraitance Les personnes âgées sont plus sujettes aux bleux parce qu’elles possédent une peau fragile (atrophie cutanée) se caractérisant entre autres par une diminution de l'épaisseur de celle-ci. Ceci s'explique entre autres par la diminution de la densité des tissus de protection et de comblement de l'organisme (conjonctif, collagène).
Cela arrive aussi quand on prend certains traitements anticoagulants, suite à des phlébites ou un infarctus : il peut même y avoir des hématomes spontanés en cas de surdosage. C’est enfin le cas quand on a une anomalie de la coagulation sanguine (comme l’hémophilie).
Habituellement l'ecchymose guérit d'elle-même en quelques semaines. Tout d'abord bleu tirant sur le rouge, quelquefois noir tirant sur le violet puis gris tirant sur le jaune, l'ecchymose finit par disparaître. Le plus souvent les ecchymoses situées à la partie inferieure du corps guérissent plus lentement que celles situées à la partie supérieure du corps. Cela s'explique par une tension artérielle plus élevée dans les vaisseaux des membres inférieurs ce qui favorise leur saignement (hémorragie) lors de lésions
A éviter : l’aspirine qui fait saigner ainsi que les massages. Douloureux, ils favorisent aussi le saignement.
Les traitements : Immédiatement après un choc, il est parfois efficace d'appliquer un gel à base d'arnica. Ceci a pour effet de diminuer la douleur et éventuellement la collection sanguine. L'enveloppement immédiat de l'ecchymose à l'aide d'un pansement élastique et plus particulièrement si elle se trouve sur une jambe, permet d'exercer une légère pression sur les vaisseaux sanguins qui se sont rompus. Dans certains cas ce soutien permet de maîtriser l'écoulement sanguin et de réduire l'intensité du bleu. L'application de glace est une thérapie classique qui est efficace juste après avoir reçu le coup. Il est très important de signaler que l'apport de chaleur, immédiatement après la constitution de l'ecchymose est un geste à bannir. En effet une chaleur trop intense risque de lésionner les tissus à proximité de l'hématome et d'intensifier l'hémorragie, aggravant de ce fait l'ecchymose. Pragmatiquement l'apport de chaleur est obtenu par l'intermédiaire de bain chaud ou par l'application de coussins chauffants ou encore de linge trempé dans de l'eau chaude seulement sur une courte période (15 à 20 minutes). Certains médecins préconisent l'utilisation de la vitamine K. sous forme de crème pour résorber les ecchymoses. L'application 2 fois par jour, jusqu'à disparition du bleu, est envisageable. Enfin pour les ecchymoses qui ont du mal à disparaître, il est parfois intéressant d'appliquer des crèmes de camouflage correspondant à des sortes de fond de teint contenant du pigment jaune ou un mélange de pigment bleu et rouge.
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Re : nez, gorge, oreilles, yeux...
« #4 le: 04 septembre 2009 à 13:53:01 »
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Comment éviter les bouchons de cérumen ?

Le cérumen, substance jaunâtre de même consistance que la cire, est une sécrétion qui protège le conduit auditif externe en évacuant, avec les poils, les particules indésirables, et en exerçant une action anti-bactérienne. Il est donc utile. Mais certaines personnes en secrètent des quantités importantes. Non seulement cet amas brun au fond des oreilles est des plus inesthétiques, mais en plus, il risque de boucher l'oreille. Il y a des moyens pour éviter et ôter ces bouchons gênants et disgracieux.
Le bouchon de cérumen a souvent pour origine une mauvaise utilisation des coton-tiges : on se cure l'oreille trop profondément, et l'on tasse la cire contre les parois du tympan, où elle durcit et peut en arriver à boucher le conduit. On éprouve alors une gêne à l'audition, une impression d'avoir la tête sous l'eau. Il ne faut surtout pas essayer d'enlever vous-même ces bouchons avec des curettes métalliques, ou des engins du type épingle à cheveux. Vous risqueriez de traumatiser votre tympan qui est une membrane fragile.
Il existe des produits spécifiques pour ramollir les bouchons. On instille le produit dans l'oreille, on laisse agir quelque minutes, et on rince à l'eau, en prenant son bain par exemple. Mais il faut être sûr de ne pas avoir le tympan perforé. Toute douleur doit être suspecte.
Si vous ne parvenez pas à extraire le bouchon, votre médecin l'enlèvera avec un instrument spécial, qui est réservé à son usage.
Pour prévenir les bouchons, n'utilisez les coton-tiges qu'une fois par semaine, et seulement pour l'entrée du conduit auditif, le pavillon. Utilisez de préférence des solutions à base d'eau de mer et autres sprays spécifiques qui fluidifieront les sécrétions et permettront aux débris cérumineux de s'évacuer lentement en respectant la physiologie du conduit auditif.
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