Analyse politique de Michel LUZULO
Aussitôt qu’il a annoncé de jeter l’éponge que l’Italie se met à analyser le Berlusconisme et à réfléchir sur l’après Berlusconi…. et le Berlusconisme.
La perte de la majorité pro- Berlusconi ouvre le jeu politique dans une Italie tétanisée par l’ampleur des politiques et des réformes à mettre en chantier et vite…
Discrédit moral : Les Italiens de gauche et de droite se sentent donc soulagés avec l’annonce de ce départ imminent de Silvio Berlusconi, tombé en disgrâce pour ses frasques sexuelles ; mais aussi par la faute de la crise…
Du marasme économique : L’Europe a raison de paniquer avec la crise frappant la 3ème économie de la zone Europe…. Et comment ne pas être d’accord avec Angela Merkel lorsqu’elle dit que l’Europe a besoin de plus de des déclarations pour résoudre la crise de la dette …. Mais cette analyse macro financière de l’école austère allemande doit être comptée avec la crise des citoyens qui craignent une misère sociale.
De l’imbroglio politique à éviter en Italie car il y a risque de plomber durablement les marchés et de placer toute la zone euro dans une situation politico-économique inextricable…
On espère que d’ici la fin de semaine, le Président italien Giorgio Napolitano trouvera le nom du successeur de Berlusconi qui pourrait être un technocrate souvant satisfaire les partis de gauche et de droite.