G1000

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G1000 Burgertop | Sommet citoyen G1000 04:49
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2011-11-15 08:15:35
Wat zouden Bekende Belgen zeggen op de G1000? Qu'est-ce que des belges connus diraient au G1000? 00:44
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2011-11-15 08:14:53
Interview de Min Reuchamps en charge de la méthodologie du G1000 01:31
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Interview de Jean-Benoit Pilet concernant le G1000 03:14
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G1000 on Al-Jazeera 02:46
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2011-11-15 08:13:23
G1000
Categorie:
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Mardi 15 Novembre 2011
Group Admins:

    C'est tout le pays qui parle.



    Le G1000 est basé sur la conviction que les citoyens ont quelque chose à dire sur le fonctionnement de la société, même entre deux élections. Le 11 novembre, des centaines de citoyens choisis au hasard ont discuté des thèmes qui nous importent réellement. D'ici à avril 2012, un groupe de 32 personnes élaboreront des recommandations concrètes sur base des priorités issues du 11 novembre.



    http://www.g1000.org/fr/



     





     

    Mardi 15 Novembre 2011 by Radio Al Manar

     

    G1000
    C'est quoi le G1000 ?
    Le G1000 est un sommet citoyen, une nouvelle forme de participation démocratique. Il s’agit d’une délibération de grande envergure, en toute franchise, entre des citoyens libres et sur un sujet d’importance. Son but est de redonner de l’oxygène à une démocratie qui risque actuellement de s’asphyxier et de montrer ainsi qu’elle peut se régénérer.
    S’agit-il d’un seul jour en novembre?
    Non, la totalité du processus de délibération est conçue comme une fusée à trois étages : La première phase : vaste enquête on line (de juillet à novembre 2011) Deuxième phase : réunion de grande envergure à Tour & Taxis à Bruxelles (11 novembre 2011) Troisième phase : élaboration approfondie par un petit groupe de citoyens (novembre 2011-avril 2012)
    Le G1000 émane-t-il des pouvoirs publics ?
    Non, c’est une initiative purement citoyenne. Les organisateurs sont des volontaires. Ils n’ont aucun intérêt matériel dans l’organisation.
    Cette réunion au sommet est-elle belgiciste ou séparatiste ?
    Ni l’une ni l’autre. Le G1000 n’a pas de préférence pour un scénario préétabli, il propose simplement un modèle pour pouvoir discuter de divers scénarios.
    D’où vient le nom « G1000 » ?
    C’est un clin d’œil au G8, le groupe des huit pays industrialisés les plus riches. Nous sommes tout aussi informels mais bien plus démocratiques. Et mille est un beau chiffre symbolique pour mettre en lumière la diversité de la population.
    Qu’est-ce que la démocratie délibérative ?
    La démocratie délibérative ou la démocratie participative est le nom collectif donné à toutes sortes de nouvelles formes de démocratie. Elles ont en commun la conviction profonde que les élections ne suffisent plus. La démocratie délibérative est parfois présentée comme « la troisième phase » de la démocratie, à la suite de la démocratie directe et de la démocratie représentative (démocratie indirecte). Cette acception n’est pas juste : la démocratie délibérative n’est pas la suite ou le remplacement de la démocratie représentative, mais son complément. Toutes deux doivent fonctionner de pair.
    Un référendum n’est-il pas une meilleure idée ?
    Non. Dans un référendum, on demande à tout le monde de voter sur un sujet sur lequel bien peu de personnes sont convenablement informées. Dans la démocratie délibérative, on propose à quelques-uns de bien s’informer préalablement puis de se concerter. Les résultats sont d’habitude plus porteurs de sens et plus mûrs.
    L’organisation de nouvelles élections n’est-elle pas une meilleure idée ?
    Ce n’est pas à la population citoyenne d’en décider. Organiser de nouvelles élections est une procédure coûteuse, qui risque même de resserrer le nœud gordien. Le sommet citoyen est bien meilleur marché et ouvre les fenêtres pour faire entrer une bouffée d’oxygène.
    Et si un gouvernement était formé avant le 11 novembre ?
    Aucun problème. Même alors, un dialogue à grande envergure entre des citoyens libres est d’une importance capitale pour relever les grands défis que rencontre notre démocratie.
    Existe-t-il quelque chose de similaire dans les autres pays ?
    Oui. Les dernières années, diverses initiatives dans ce sens ont vu le jour aux USA, au Canada, en Islande, en Irlande du Nord et au Danemark, souvent avec des résultats étonnamment positifs. Il s’agit entre autres de la réaffectation de Ground Zero à New York, des changements apportés au système électoral du Canada, de la question de l’enseignement en Irlande du Nord, des attitudes à adopter face aux nouvelles technologies au Danemark ou même de la rédaction de la constitution en Islande.
    Un tel sommet citoyen n’est-il pas dangereux ?
    Non. C’est une méthode puissante, mais conviviale qui ne cherche pas à esquiver les dissensions, mais ne les montent pas pour autant en épingle. Chacun a droit à son opinion, personne n’a tort d’avance.
    Ce projet est-il hostile à la politique de partis ?
    Absolument pas. Nous croyons à la collaboration : ce projet ne se situe pas contre la politique, mais se tient à ses côtés. Si les partis redoutent que nous voulions leur confisquer leur travail, c’est compréhensible, mais injustifié. Le G1000 est un geste généreux de la population citoyenne envers la politique de partis.
    Quelle est la différence avec d’autres initiatives citoyennes comme Shame, Niet in Onze Naam/Pas en notre nom et Camping16 ?
    Le G1000 reconnaît ces initiatives, mais va plus loin en présentant un modèle pour un dialogue porteur de sens.
    Quels sont les principes ?
    Indépendance, ouverture, dignité, optimisme, complémentarité, participation, diversité, transparence, opportunité et dynamique. Consulter le manifeste pour plus d’informations.

    À PROPOS DE LA MÉTHODE

    Comment les participants seront-ils choisis ?
    Un bureau d’enquête indépendant va constituer de manière scientifique un panel qui reflétera la diversité de notre société.
    De quels sujets discutera-t-on ?
    Au citoyen d’en décider ! La première phase, l’enquête on line, servira en effet à cerner les sujets les plus importants.
    Comment se déroulera cette délibération ?
    Dans un grand espace ouvert, les participants prendront place à des tables de dix personnes, animée chacune par un facilitateur et éventuellement par un interprète. Sur la tribune centrale, les sujets sont annoncés et commentés, sur quoi les tablées passent à la délibération. Le facilitateur fait en sorte que chacun ait droit à la parole. Il ou elle rassemble les suggestions de la tablée dans un document qui va au bureau central. À ce bureau central siègent des experts équipés d’ordinateurs, pour réunir ces suggestions, les traiter et en formuler des propositions concrètes. Ces propositions sont alors projetées sur un grand écran. Tous les participants peuvent dès lors indiquer lesquelles de ces propositions leur paraissent les plus importantes. À la fin de la journée, on aura une bonne vue d’ensemble de ce qui anime réellement les participants et de la nature des priorités qui leur sont communes. 
    Un seul jour suffira-t-il ?
    Pas pour réaliser une réforme de l’État, évidemment, mais pour délimiter les contours de quelques grands thèmes. Et c’est pour mettre ses problèmes au clair et en tirer des propositions concrètes que suivra la troisième phase, après le 11 novembre.
    Pourquoi précisément 1 000 personnes ?
    Un chiffre symbolique. 1 000 personnes rendent bien la diversité de la société (c’est le chiffre employé dans les sondages d’opinion).
    Les citoyens en sont-ils capables ?
    Tout à fait. Chacun est l’expert de sa propre vie. Toutes les expériences en ce sens faites à l’étranger prouvent que des citoyens qui reçoivent suffisamment de temps et d’informations sont à même de trouver des solutions porteuses de sens.
    Les participants sont-ils rémunérés ?
    Non. Participer est plus important que gagner de l’argent.
    Que sera le résultat ?
    De la phase 1 : une liste de questions. De la phase 2 : une liste de priorités partagées. De la phase 3 : une liste avec des propositions concrètes.
    Que fera-t-on des résultats ?
    En tant qu’initiative citoyenne, nous ne voulons pas d’un mandat formel. Les décisions ne seront pas automatiquement coulées dans des lois. Mais leur valeur morale est très élevée : en Europe, il n’est encore jamais arrivé que la population citoyenne collabore ainsi à chercher des solutions.

    À PROPOS DE L’ORGANISATION

    De qui émane l’initiative ? De quelle couleur politique est l’organisation qui soutient le G1000 ?
    L’initiative G1000 est une action de participation citoyenne, adoptée par la Fondation pour les Générations Futures, et dont la réalisation a été confiée à l’association « Sommet Citoyen asbl », association nouvellement fondée. Les premiers signataires du Manifeste constituent les organisateurs du sommet citoyen. 

    En ce qui concerne la couleur politique: aucune. L’équipe qui prépare le G1000 est très diverse, au niveau politique aussi. Les organisateurs n’adhèrent à aucun programme politique commun. Tous, cependant, sont des démocrates convaincus.
    Qui sont les premiers signataires ?
    Des citoyens libres, indépendants, venant des quatre coins du pays et de la société. Pendant la première moitié de l’année 2011, ils ont travaillé en toute discrétion à un modèle de démocratie délibérative.
    Est-ce que je peux signer le manifeste ?
    Évidemment ! Ici.

    À PROPOS DU FINANCEMENT

    Combien coûte le G1000 ?
    Environ 500 euros par participant (logistique, coordination, location de la salle, bureau d’enquête, imprimés, ICT). C’est une somme importante, mais de loin plus modeste que l’organisation d’élections. On estime que celles-ci coûtent 50 000 euros par représentant du peuple. Notre devise est : plus de citoyens, plus de top!
    D’où viennent les fonds ?
    De tous ceux qui croient à l’initiative. Notre financement est lui aussi civil : tous ceux qui le désirent peuvent apporter leur soutien financier. Chaque don de 1 euro est bienvenu, mais personne ne peut faire don de plus que 5 % du budget total. Ainsi, nous demeurons indépendants.
    Qui parraine ceci ? Y a-t-il des partenaires médiatiques ?
    L’organisation ne fait consciemment pas appel à des parrains ou à des partenaires médiatiques, mais souscrit au crowdfunding : les individus, entreprises, associations et pouvoirs publics peuvent apporter leur pierre à l’édifice.
    Pourquoi les pouvoirs publics ne supportent-ils pas les coûts de l’entreprise ?
    Dans d’autres pays, le gouvernement s’est souvent chargé d’organiser des expériences de démocratie délibérative à ses frais, mais un gouvernement en affaires courantes ne peut en décider. Qui plus est, quand la population citoyenne soutient elle-même financièrement le projet, elle lance un signal plus fort.
    Tout le monde peut-il participer financièrement ?
    Oui.
    Et s’il y a trop d’argent ?
    Un surplus éventuel serait alors utilisé pour stimuler d’autres formes de régénération démocratique.
    Et s’il n’y a pas assez d’argent ?
    Par 500 euros qui entrent, un citoyen peut participer au top. À compter de 100 participants, le sommet aura lieu.

    À PROPOS DE VOTRE PARTICIPATION

    Comment puis-je soutenir l’action ?
    Par vos acquis, votre temps ou votre argent. Voir ici.
    Je trouve l’idée fantastique, mais mes moyens sont trop modestes pour la soutenir financièrement. Puis-je apporter mon aide d’une autre manière ?
    Certainement. Votre opinion compte, et c’est le plus important. Et peut-être avez-vous du temps à donner, et pouvez-vous vous porter volontaire. C’est très bien aussi. Voir ici.
    « La démocratie s’est corrompue en une dictature des élections » : que voulez-vous dire au juste par cela ?
    Nous allons aux urnes plus souvent que par le passé. Ce faisant, les représentants du peuple doivent partager leur temps entre mener des campagnes électorales et gouverner au sens propre du terme. À cela s’ajoute que les citoyens entretiennent plus de contacts directs avec les hommes politiques, ce qui oblige ces derniers à y consacrer plus de temps. Les élus politiques disposent donc de moins de temps pour délinéer tranquillement et appliquer leur programme, car ils sont soumis à la pression constante de la communication et des élections. Lorsque la fièvre électorale ne connaît pas de répit, faire campagne devient plus important que gouverner. L’espace nécessaire à l’intérêt général se rétrécit.
    Le G1000 est-il contre les élections ?
    Certainement pas. Les élections restent un moment démocratique fondamental. Seulement, cela ne peut plus suffire aujourd’hui. Les citoyens doivent retrouver leur part de responsabilité quotidienne.
    Le G1000 est-il une sorte de « démocratie-twitter » ?
    Si par « démocratie-twitter », on entend « voter sans concertation », alors le G1000 est loin de s’y rallier. Mais il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Twitter est un outil, un média parmi tant d’autres. En tant que tel, il n’est ni démocratique ni anti-démocratique.
    Comment le G1000 se définit-il par rapport à la politique de partis ?
    Ni soumission ni opposition. Nous sommes un courant parallèle et alternatif qui veut réfléchir de manière constructive à des solutions. Le G1000 n’est contre aucun parti politique démocratique. Il apporte une contribution originale au fonctionnement démocratique.
    Puis-je me proposer pour participer à la délibération ?
    Personne ne peut se proposer. Pour obtenir une diversité maximale, les participants seront choisis par un bureau d’enquête indépendant. Tout Belge ayant le droit de vote a autant de chances d’être choisi.
    Comment seront choisis les 1 000 participants à la délibération ?
    De manière indépendante et rigoureuse, par un institut spécialisé dans la sélection de citoyens pour des enquêtes d’opinion. Le but est d’obtenir une diversité de voix aussi grande que possible.
    En quel nom parleront les participants ?
    En leur propre nom. Aucun des participants ne siégera pour représenter un segment spécifique de la société. Personne n’est délégué. Ceci est une concertation de citoyens libres, concernés, qui sont prêts à délibérer ensemble, malgré leurs éventuelles différences d’opinions.
    De quelle légitimité le G1000 se réclame-t-il ?
    Dans la démocratie, tous les citoyens sont légitimes et ont le droit d’exprimer leur opinion. Le G1000 entend donner la parole au plus grand nombre. Ce sera une expression citoyenne et, de facto, aussi légitime que n’importe quelle autre prise de parole respectueuse des principes démocratiques.
    De quelle couleur politique est l’organisation qui soutient le G1000 ?
    Aucune. L’équipe qui prépare le G1000 est très diverse, au niveau politique aussi. Les organisateurs n’adhèrent à aucun programme politique commun. Tous, cependant, sont des démocrates convaincus.

    À PROPOS DU JOUR MÊME

    Tout se passera-t-il paisiblement pendant le G1000 ?
    Le G1000 reconnaît qu’il existe des différences d’opinions profondes entre les habitants d’un pays, mais est d’avis qu’il est aussi irraisonnable de les attiser que de les occulter. Nous voulons prendre les différences d’opinions au sérieux, parce qu’elles permettent de comprendre les besoins des divers intéressés. Il est évident que cela suscitera des frictions, mais les différences d’opinions ne doivent pas nécessairement mener à des conflits.
    Où aura lieu la journée du 11 novembre 2011 ?
    À Tour & Taxis à Bruxelles. Pour s’y rendre, un ticket de train sera envoyé à tous les participants pour qu’ils puissent se rendre à la gare de Bruxelles Nord d’où une navette les conduira à Tour & Taxis. Pour les personnes qui désirent venir en voiture, il sera possible de se garer à Tour & Taxis (mais malheureusement leurs frais de déplacement ne pourront pas être dédommagés). Pour les personnes à mobilité réduite, un bénévole du G1000 viendra les chercher et les reconduire à leur domicile, à leur demande.
    Combien de temps durera la rencontre du 11 novembre ?
    Elle débutera à 9h et se terminera à 19h30. Un grand buffet dînatoire clôturera l’événement.
    Dois-je me préparer d’une façon ou d’une autre avant le 11 novembre ?
    Avant la journée du 11 novembre, vous recevrez quelques informations que nous vous invitons à lire attentivement. Pour le reste, vous ne devez pas vous préparer à la journée. Toutes les informations nécessaires pour la discussion vous seront données ce jour-là.
    Si je suis sélectionné pour participer au G1000, puis-je participer à une partie de la journée seulement ?
    Malheureusement, non. Il est important que tous les participants puissent assister à l’entièreté de la journée.
    Si je me suis déjà engagé comme bénévole pour le G1000 et que je suis tiré au sort, puis-je quand même participer à la journée du 11 novembre comme participant ?
    Oui, nous vous invitons alors à ne plus vous engager comme bénévole (ou à choisir entre être bénévole ou participant).

     

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