L’attaque cérébrale : les signes qui doivent vous alerter
Une attaque cérébrale est une urgence vitale, tout comme l'infarctus du myocarde, et surtout une urgence pour éviter un handicap catastrophique voire le décès! Plus les secours sont appelés rapidement, moins les séquelles seront lourdes. .
Les symptômes les plus fréquents sont :
Une faiblesse musculaire ou une paralysie : on ne peut plus bouger une partie de son corps d'un côté ; toutes les parties du corps peuvent être touchées. Mais le plus souvent, il s'agit de la face, du bras, de la main et/ou de la jambe. Très fréquemment, la face, le bras et la jambe du même côté sont atteints en même temps
Une perte de la sensibilité : on sent un engourdissement ou une insensibilité d'une partie du corps
- Difficulté soudaine pour trouver ses mots ou les exprimer.
- Perte de la sensibilité d'un bras ou d'une jambe, pouvant entraîner une chute.
- Perte soudaine de la vision d'un œil.
- un mal de tête, d'apparition brutale, inhabituel et très intense.
- perte de l'équilibre ou de la coordination des mouvements des membres
- troubles de la conscience pouvant aller de la somnolence au Coma.
Dans ces situations, il n'y a pas une minute à perdre, il s'agit d'une urgence donc il faut directement appeler les secours (le 100 pour les Urgences ou le 112 depuis votre gsm). Plus la personne sera prise en charge rapidement, plus le traitement sera efficace. La méthode la plus couramment utilisée lorsque le diagnostic d'AVC est confirmé consiste à injecter un produit qui va dissoudre le caillot qui bouche l'artère. Ainsi de graves séquelles pourront être écartées.
L'AVC survient la plupart du temps sans prévenir, de manière soudaine. Il faut pourtant savoir l'identifier car il laisse des traces, et pas des moindres. C'est la troisième cause de mortalité dans les pays développés après les cardiopathies et les cancers et la première cause de handicap moteur en Belgiquee. Les grandes fonctions telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie), la vision peuvent être touchées. Enfin, même si sa fréquence augmente avec l'âge (75% des personnes ont plus de 65 ans), les plus jeunes ne sont pas épargnés.
Les deux facteurs augmentant les risques d’attaque cérébrales sont l’hypertension artérielle et l’intoxication par le tabac.
L’hypertension artérielle est le pire ennemi des artères. Une pression artérielle trop élevée multiplie par 10 le risque d'AVC. A l’inverse, une baisse de la tension diminue de 40% le risque de faire un AVC.
déalement, la tension doit rester au-dessous de 14/9. Au-delà, on parle d'hypertension et il faut envisager un traitement. L'hypertension se soigne d'ailleurs très bien : en suivant assidument son traitement et en contrôlant régulièrement sa tension, via les appareils d'automesure en particulier, il est possible de la maintenir à un niveau normal.
Le hic, c'est que nombre d'hypertendus s'ignorent donc ne se soignent pas. Et pour cause, être hypertendu ne rend pas malade et ne donne aucun symptôme. Dans la majorité des cas, elle est découverte lors d'une mesure au cabinet du médecin.
Prenez donc l'habitude de faire contrôler votre tension, lors de vos visites chez le médecin ou chez votre pharmacien. A partir de 40 ans, il est recommandé de la prendre au moins une fois par an. Et si l'un de vos parents a été soigné pour une hypertension avant l'âge de 50 ans, le dépistage annuel est souhaitable dès l'âge de 20 ans.