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Auteur Fil de discussion: Les premiers gestes d'urgence  (Lu 131 fois)

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Les premiers gestes d'urgence
« le: 18 avril 2009 à 16:22:43 »
  •  
Que faire en cas de crise d’épilepsie ou de spasmophilie
Épilepsie
Adultes et enfants peuvent être touchés par cette affection cérébrale chronique. Les crises surviennent en l'absence de traitement ou si celui-ci est mal équilibré.
- Spasmophilie
Les enfants, les personnes angoissées peuvent être touchés. Plus généralement les femmes à l'occasion d'un stress, d'une déception, d'un profond chagrin.
Quels sont les signes ?
- Épilepsie
La personne paraît frappée de stupeur. Elle perd souvent brutalement connaissance et tombe par terre. Puis, elle est prise de convulsions, de tremblements, de mouvements incontrôlables de la tête et des membres. Assez souvent durant la crise, elle se mord la langue et perd ses urines. Quelques minutes plus tard, elle reprend connaissance, mais ne garde aucun souvenir de l'événement.
- Spasmophilie
La personne sent généralement venir la crise. Elle ressent des picotements dans les extrémités (mains, pieds), parfois aussi les lèvres, et éprouve une sensation de malaise. Puis surviennent des contractures musculaires et des douleurs type crampes, notamment au niveau des mains dont la paume et les doigts se contractent. Vient s'ajouter une sensation de manque d'air liée à une hyperventilation (respiration rapide et forte).
À noter : même si la personne peut paraître sans connaissance, elle reste semi-consciente et perçoit les bruits extérieurs.
Que faire ?
En cas de crise d'épilepsie
Ne bougez pas la personne et ne tentez surtout pas de l'immobiliser de force, sauf si elle semble mettre sa vie en danger.
- Écartez d'elle tous les objets et meubles susceptibles de la blesser - Faites le vide autour d'elle de façon à lui donner de l'air, et éloignez les curieux.
- Alertez systématiquement les secours médicalisés : composez le 112 sur portable.
- Après la crise, placez-la sur le côté et laissez-la récupérer tranquillement.
En cas de crise de spasmophilie
- Isolez la personne : avoir trop de monde autour d'elle peut majorer son stress.
- Rassurez-la et calmez-la pour l'aider à ralentir son rythme respiratoire, car elle est en état de panique.
- Faites-la respirer dans un sac en papier ou, mieux, aidez la personne à placer ses mains en conque (comme pour boire dans ses mains) et demandez-lui de respirer pendant quelques minutes au travers de ses mains. Cette manœuvre destinée à enrayer le phénomène d'hyperventilation permet au gaz carbonique (diminué dans le sang pendant la crise) de réintégrer les poumons, puis le sang
- Si la personne ne récupère pas rapidement, alertez les secours médicalisés en composant le 112 sur portable.
Ce qu'il ne faut pas faire
Épilepsie
- Placer quelque chose dans la bouche de la victime pour dégager sa langue : la personne risque involontairement de vous mordre.
Spasmophilie
- Laisser la personne dans une atmosphère bruyante, cela risque d'aggraver la situation.
À retenir
La perte de connaissance brutale est plutôt le signe d'une crise d'épilepsie.
Dans tous les cas, après résolution de la crise, la personne doit être examinée par un médecin, car un traitement efficace doit être mis en place.
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Re : Les premiers gestes d'urgence
« #1 le: 18 avril 2009 à 16:53:38 »
  •  
L’attaque cérébrale : les signes qui doivent vous alerter

Une attaque cérébrale est une urgence vitale, tout comme l'infarctus du myocarde, et surtout une urgence pour éviter un handicap catastrophique voire le décès! Plus les secours sont appelés rapidement, moins les séquelles seront lourdes. .
 Les symptômes les plus fréquents sont :
Une faiblesse musculaire ou une paralysie : on ne peut plus bouger une partie de son corps d'un côté ; toutes les parties du corps peuvent être touchées. Mais le plus souvent, il s'agit de la face, du bras, de la main et/ou de la jambe. Très fréquemment, la face, le bras et la jambe du même côté sont atteints en même temps
Une perte de la sensibilité : on sent un engourdissement ou une insensibilité d'une partie du corps
- Difficulté soudaine pour trouver ses mots ou les exprimer.
- Perte de la sensibilité d'un bras ou d'une jambe, pouvant entraîner une chute.
- Perte soudaine de la vision d'un œil.
- un mal de tête, d'apparition brutale, inhabituel et très intense.
- perte de l'équilibre ou de la coordination des mouvements des membres
- troubles de la conscience pouvant aller de la somnolence au Coma.
Dans ces situations, il n'y a pas une minute à perdre, il s'agit d'une urgence donc il faut directement appeler les secours (le 100 pour les Urgences ou le 112 depuis votre gsm). Plus la personne sera prise en charge rapidement, plus le traitement sera efficace. La méthode la plus couramment utilisée lorsque le diagnostic d'AVC est confirmé consiste à injecter un produit qui va dissoudre le caillot qui bouche l'artère. Ainsi de graves séquelles pourront être écartées.

L'AVC survient la plupart du temps sans prévenir, de manière soudaine. Il faut pourtant savoir l'identifier car il laisse des traces, et pas des moindres. C'est la troisième cause de mortalité dans les pays développés après les cardiopathies et les cancers et la première cause de handicap moteur en Belgiquee. Les grandes fonctions telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie), la vision peuvent être touchées. Enfin, même si sa fréquence augmente avec l'âge (75% des personnes ont plus de 65 ans), les plus jeunes ne sont pas épargnés.
Les deux facteurs augmentant les risques d’attaque cérébrales sont l’hypertension artérielle et l’intoxication par le tabac.
L’hypertension artérielle est le pire ennemi des artères. Une pression artérielle trop élevée multiplie par 10 le risque d'AVC. A l’inverse, une baisse de la tension diminue de 40% le risque de faire un AVC.
déalement, la tension doit rester au-dessous de 14/9. Au-delà, on parle d'hypertension et il faut envisager un traitement. L'hypertension se soigne d'ailleurs très bien : en suivant assidument son traitement et en contrôlant régulièrement sa tension, via les appareils d'automesure en particulier, il est possible de la maintenir à un niveau normal.
Le hic, c'est que nombre d'hypertendus s'ignorent donc ne se soignent pas. Et pour cause, être hypertendu ne rend pas malade et ne donne aucun symptôme. Dans la majorité des cas, elle est découverte lors d'une mesure au cabinet du médecin.
Prenez donc l'habitude de faire contrôler votre tension, lors de vos visites chez le médecin ou chez votre pharmacien. A partir de 40 ans, il est recommandé de la prendre au moins une fois par an. Et si l'un de vos parents a été soigné pour une hypertension avant l'âge de 50 ans, le dépistage annuel est souhaitable dès l'âge de 20 ans.
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Re : Les premiers gestes d'urgence
« #2 le: 21 avril 2009 à 12:14:26 »
  •  
Que faire si une personne tombe dans les pommes?

Si vous êtes témoin d’une brève perte de conscience chez un jeune adulte par ailleurs en excellente santé, il s’agit probablement d’un épisode de lipothymie. Un tel malaise est dû à un manque d’oxygène au cerveau très temporaire.
Parmi les causes de ce malaise, on retrouve:
   le maintien prolongé de la station debout
    un changement de position brusque, comme passer rapidement de la position couchée à la position debout
    une tension artérielle très basse
    la fatigue
    la faim
   une activité dans une atmosphère confinée, qui donne l’impression de manquer d’airµ
    la grossesse, où la lipthymie affecte jusqu’à 30% des femmes, parce qu’un volume sanguin important est dévié vers l’utérus
La personne en situation de lipothymie présente certains des symptômes suivants:
- pâleur
   transpiration abondante
- des nausées qui vont jusqu’à l’envie de vômir
- vision floue: la personne voit, par exemple, des étoiles ou des points noirs
   - sensation d’avoir la tête vide
- angoisse: la personne sent venir l’épisode de lipothymie
Comment réagir lors d’un épisode de lipothymie?
Si, par chance, vous pouvez intervenir auprès de la personne en état de lipothymie avant que celle-ci ne perde connaissance, faites-la d’abord asseoir. Faites-lui placer la tête entre les genoux. Si nécessaire, gardez vos mains sur sa tête, afin de vous assurer que la personne conserve cette position pendant quelques minutes.  Ainsi, la gravité aidera son sang à circuler vers son cerveau.
Si la personne est incapable de garder la position assise, couchez-la par terre. Calez ses jambes sous des coussins. Cette manœuvre est efficace pour faciliter le retour du sang vers la tête.
Aérez la pièce. Assurez-vous que la personne ne soit comprimée d’aucune façon: desserrez sa ceinture, déboutonnez son col, etc. Surtout, rassurez-la et faites-lui conserver cette position pendant quinze minutes.

Il faudra consulter un médecin dans les cas suivants:
   si l’évanouissement dure plus d’une minute
   si ces épisodes se répètent fréquemment
    si un épisode se produit chez un enfant
- si on remarque des tremblements ou des convulsions lors de l’évanouissement
- évidemment, dans le cas où le malaise perdure, il faut appeler les secours. En attendant qu’ils arrivent, il faut positionner la personne couchée sur le côté. Cette position permet de dégager les voies respiratoires et l’empêche d’aspirer ses sécrétions.

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Re : Les premiers gestes d'urgence
« #3 le: 05 mai 2009 à 12:30:13 »
  •  
les bons réflexes pour éviter les incendies à la maison

On compte un incendie toutes les deux minutes dans le monde. Cela signifie des centaines de décès chaque année. Pourtant, une grande partie des morts liées au feu pourrait être évitée si on mettait en pratique quelques règles de sécurité.

Sécurisez votre installation
Pour éviter de déclencher un feu, il faut commencer par s’assurer que son installation électrique ne comporte pas de risque : ne pas surcharger les multiprises, éteindre complètement ses appareils (les débrancher en cas d’absence prolongée), vérifier les éclairages (halogène avec grille de protection, fil de lampe en bon état…). Il faut également entretenir ses chauffages, cheminées et conduits, tous les ans, de préférence par un professionnel.

Détectez les départs de feu
Quand on sait que les fumées sont responsables de 80 % des décès chez les victimes d'incendie, on mesure l’importance de les détecter ! De plus, beaucoup d’incendies ont lieu la nuit et le monoxyde de carbone endort profondément : c’est comme cela que les victimes décèdent pendant leur sommeil. Les détecteurs de fumée ont donc toute leur importance. On en trouve dans les magasins de bricolage, ils sont faciles à poser et à entretenir. Assurez-vous qu’ils ont bien la norme NF S61-966. Installez-en à chaque étage, près des chambres.
Autre investissement utile : l’extincteur. Il permet de réagir efficacement en cas de début d’incendie. A placer notamment dans la cuisine.

A ne pas faire
   Laisser un plat cuire en cuisine sans surveillance
> Allumer un feu avec de l’alcool ou de l’essence
> Laisser traîner briquets et allumettes quand on a des enfants
> Fumer au lit, mal éteindre ses mégots
> Laisser la guirlande de Noël clignoter sur le sapin toute la nuit
> Tenter de mettre de l'eau sur de l'huile enflammée
> Laisser de jeunes enfants seuls dans la cuisine
> Mettre les rideaux ou autre tissus à proximité des radiateurs
> Laisser une bougie allumée dans une pièce inoccupée

Pour plus de sûreté
Pour garantir le maximum de sécurité à vos proches autant qu’à vous-même, outre l’installation de détecteurs et d’extincteurs, quelques initiatives sont à recommander :
   Prévoyez un plan d’évacuation de votre logement à la vue de tous
   Veillez à ce que les clés de la maison soient toujours accessible
   Laissez les issues de secours dégagées
    Prenez l'habitude de fermer les portes durant la nuit

Enfin, apprenez à vos enfants le danger du feu (ne pas jouer avec les allumettes) mais aussi les réflexes à avoir en cas d’incendie : ne pas ouvrir une porte chaude, ramper sur le sol, sortir au plus vite ou à défaut rester près de la fenêtre. Et bien sûr, rappelez le numéro des pompiers : le 100.

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Re : Les premiers gestes d'urgence
« #4 le: 07 octobre 2009 à 14:19:36 »
  •  
Un hématome sous l'ongle

Il fait suite à un choc direct et violent sur l'ongle (doigt écrasé dans une porte, coup de marteau…). La douleur est violente, tandis que du sang s'écoule sous l'ongle. Si le sang ne peut pas s'évacuer, il fait pression et provoque une douleur progressivement intolérable. Le sang accumulé sous l'ongle est visible et caractérisé par une couleur bleu-noir.
Le traitement est simple, il soulage immédiatement et protège d'un risque d'infection: il consiste à perforer l'ongle pour laisser le sang s'évacuer. Cette procédure n'est pas douloureuse, l'ongle étant insensible.
Si l'hématome est très important et qu'il tend à soulever l'ongle, on peut craindre une lésion du lit unguéal (là où repose l'ongle) préjudiciable à la bonne repousse de l'ongle. Il est alors nécessaire, sous anesthésie locale, de décoller l'ongle en prenant soin de ne pas détacher son extrémité. Après évacuation de l'hématome, l'ongle est soigneusement remis en place.

Un ongle arraché
Procédure d'urgence:
Passer le doigt sous l'eau.
Si l'ongle est partiellement arraché, et même s'il pendouille, ne surtout pas l'arracher complètement.
Si l'ongle a été totalement arraché, ne surtout pas le jeter, mais le conserver précieusement dans une compresse propre.
Foncer aux urgences pour des soins spécifiques, voire une chirurgie de la main.
Pourquoi ne faut-il pas arracher l'ongle complètement ni le jeter?
Si on laisse la phalange découverte (sans ongle), il existe un risque d'inflammation de l'os sous jacent. Quant à la cicatrisation, elle sera particulièrement longue. Enfin, le lit unguéal sera altéré ce qui fait que l'ongle repoussera de façon rudimentaire, avec au final un doigt inesthétique, déformé et douloureux.

En revanche, si l'ongle est préservé, il sera replacé. On préserve ainsi les tissus de la phalange et l'ongle pourra repousser normalement.

Lorsque l'ongle est partiellement arraché, il est possible de faire des points de suture au niveau de l'ongle.


S'il a été totalement arraché, avant de le remettre en place, les parties lésées sont ôtées, les tissus suturés si nécessaire et l'ongle est retaillé aux nouvelles dimensions du lit unguéal. Il est maintenu en place à l'aide de deux fils. Il est parfois utile de percer l'ongle en prévention de la constitution d'un hématome sous unguéal.


On retire généralement les fils une dizaine de jours plus tard. Cet ongle préservé et repositionné peut ensuite tomber de lui-même, repoussé par un nouvel ongle.












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