Me Abderrahim Jamaï, l’un des avocats des familles des victimes françaises de l’attentat d’Argana, a condamné l’acte terroriste dont le théâtre n’est autre qu’une ville connue pour son brassage de cultures, désignant de "lâches" les auteurs de l’attentat. Deux avocats des parties civiles exigent des peines de prison maximales à l’encontre des accusés, mais pas la peine de mort, peine qui n’est d’ailleurs plus d’usage au Maroc depuis 1992, même si elle figure toujours dans le code pénal.
Jeudi dernier, la cour d’appel de Salé chargée des affaires de terrorisme avait requis la peine capitale contre Adil El Atmani et son complice Hakim Al Dah. Le procès se poursuivra jeudi prochain et le verdict pourrait être prononcé lors de la même séance.