Par Michel Luzolo, expert politique
Après l’accord engagé sur BHV et l’Institutionnel, c'est-à-dire de la 6ème Réforme de l’Etat tout attendre, on croyait que le plus dur était fait….. pour Elio di Rupo, hélas, les négociations coincent pour cause de divergences budgétaires et aussi parce que les négociateurs soufflent le chaud et le froid….
En cause, le retour des confrontations partisanes, alors que pour la réforme de l’Etat, les négociateurs soufflent le chaud et le froid…
En cause, le retour des vieux réflexes des confrontations partisanes, alors que pour la réforme de l’Etat, les négociateurs avaient levé bien des tabous et obstacles pour s’élever au niveau de la stature formatée d’hommes et de femmes d’Etat.
Les négociateurs ont recommencé à jouer dans le registre oppositionnel, en ergotant autour des idées, donc à chasser le naturel, l’idéologie revient au galop, et autour des chiffres.
Les arbitrages et les confrontations auront toujours lieu car nous sommes en Belgique dans un contexte :
de Gouvernement de coalition avec les 3 familles classiques à sensibilités différentes càd, socialiste, libérale et sociale – chrétienne.
de compromis c.à.d de faire des concessions pour aboutir.
L’on comprend la démarche d’Elio Di Rupo , Formateur politiquement asexué, au dessus de la mêlée qui avait dit en son temps que le programme à mettre en place serait un programme du centre , càd ni à gauche ni à droite …propos prémonitoire…
A l’analyse, quelques calculs et quelques agendas perturbent gravement la sérénité dans les rangs des négociateurs :
- Calcul électoraliste : dans 7 mois, nous serons en plein scrutin communal et stratégiquement comme tactiquement, les états – majors de tous les partis sont en ordre de bataille et dans la phase préliminaire des préparatifs pour la campagne 2012.
L’intérêt à monter dans un exécutif fédéral, et donc à assumer un budget d’ austérité en ces temps de crise , est l’ objet en interne dans les 6 partis politiques qui négocient des vifs débats entre deux camps antagonistes :
1. Le camp des participationnistes (pour monter dans l’attelage gouvernemental piloté par le P.S Elio Di Rupo) ;
2. Le camp des non – participationnistes qui veulent simplement qu’en ce temps de crise, donc de vache maigre , de se refaire une santé dans le confort de l’ opposition ;
Et puis le syndrome des canards boiteux européens, càd la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, pèse lourdement sur la marche à suivre et dans la vision et dans le timing à imprimer dans le futur de la Belgique.
En conclusion, pensons-nous, time is money… Il est plus que temps de conclure et si d’ici la fin Novembre càd dans deux semaines, il n’y a pas d’accord entre les 6 partenaires, on peut craindre à raison sur le futur et craindre le pire.
Canberra, la capitale australienne s’apprête à mettre sa plus belle robe de fête pour accueillir avec faste son hôte de marque, Barack Hussein Obama, président des USA.
Entre les USA et l’Australie, c’est une amitié qui dure et puis sentimentalement, ce sont deux anciennes colonies britanniques. Depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, les USA et l’Australie des Alliés, mais l’influence grandissante de la Chine (Ier partenaire commercial de Canberra inquiète Washington.
C’est le dilemme des autorités australiennes qui ne savent pas à quel saint se vouer pour concilier leurs amitiés historiques et solides avec les USA et l’attractivité vers la puissante Chine…