Radio Al Manar

Analyse Politique du 14 novembre 2011

Par Michel Luzolo, expert politique

 

Italie : …. Ciao, cavalière Berlusconi

Samedi 12 novembre 2011, il est 21h, le Président Giorgio Napolitano a annoncé la démission de Silvio Berlusconi comme Président du Conseil Italien, c'est-à-dire, Premier Ministre.

Il a en même temps désigné Mario Monti, un économiste de haut vol pour remplacer Silvio Berlusconi au titre de Ier Ministre, à la tête d’un gouvernement des technocrates à constituer.

Cet exécutif aura pour tâche principale de juguler la crise et le déficit italien.

 

 

Grèce….

Lucas Papademos prend la relève de Georges Papandréou à la tête du gouvernement grec.

Après le couac avec le référendum annoncé et retiré de Georges Papandréou, la Grèce a un Ier Ministre technocrate (économiste de haut vol) pour deux objectifs :

• restructurer la Grèce (réformes et politique d’austérité)

• restructurer la dette grecque avec des engagements écrits vis-à-vis de l’UE et des créanciers.

 

Belgique….

Les négociations piétinent.

Pas de fumée blanche, du moins pour l’instant, pour Elio di Rupo car les violons sont loin de s’accorder entre Gauche et Droite, et entre Libéraux et Socialistes.

Les négociateurs ont échoué à s’accorder sur une épure budgétaire dimanche soir.

Pour les Libéraux, ils sont en première ligue pour faire baisser les dépenses publiques.

Pire, les négociateurs sont loin de se mettre d’accord sur la manière d’économiser 11,3 milliards.

Les taxes sont aussi une pompe de discorde entre Libéraux et Socialistes.

Par exemple :

• les titres services

• les voitures de sociétés

• l’épargne : harmonisation des PRI

• les soins de santé : pas d’augmentation de ce budget santé

• fonctionnaires : la problématique du remplacement des fonctionnaires partant à la retraite.

 

On est encore loin d’un accord entre les négociateurs !

 

La Syrie… le régime de Damas est isolé…

La ligue arabe s’apprête à suspendre la Syrie de Bachar El Assad à cause de la répression sévissant en Syrie.

La communauté internationale s’inquiète de l’évolution de la situation sur le territoire syrien.

L’ancien vice-Président syrien Abdel Hakim Khaddam s’inquiète de ce qui se passe en Syrie actuelle.

L’évolution de la Syrie : désastreuse !